Troisième pays d’Asie que je foule, après le Vietnam et le Cambodge, je rentre au Laos. Je vous invite à voir ma vidéo sur ce pays sauvage et accueillant avant d’aller davantage dans les détails. Car j’ai peu filmé, il y a pas mal de choses passées sous silence que vous invite à découvrir dans la suite de l’article.
Les 4000 Îles et ses couchers de soleil…
Après trois semaines avec Julien et Florian, avec qui j’ai fait tout le Cambodge et le sud du Vietnam, je les abonne pour monter vers le Laos. Eux l’on déjà fait, et descendent faire la côte cambodgienne, sur quoi je fais l’impasse par manque de temps. C’est étrange de les quitter après tout ce temps. Je dois soudain réapprendre à voyager seul, à ne plus partager oralement tout ce qui me passe par la tête. Réapprendre à être silencieux, à être seul avec soi-même. Et vraiment, je n’en ai pas envie. Je profite du long trajet en bus qui va me faire passer la frontière pour sympathiser avec Juliette et Manon, avec qui je passerai les trois prochains jours.
Il faut 10h de bus pour rallier Siem Reap et les 4 000 Îles. Je regarde rêveur le paysage défiler par la fenêtre. Les maisons sur pilotis sont toujours là, comme dans la campagne du Cambodge. Le passage de frontière se fait sans encombre pour moi, malgré tout ce que j’avais pu lire sur cette frontière (pot-de-vin, sur-facturation, visite médicale payante, etc.). Il n’en a rien été ! Étant prévoyant, en lisant tout ça, j’avais fait mon visa en France avant de partir. Mais personne n’a eu de problème. En effet, on nous facture “le coup de tampon” $2 au Cambodge, et $2 encore au Laos. Mais c’est tout. Ces frais sont clairement indiqués par écrit et ils rendent la monnaie. Si je n’avais pas lu dans mes guides que c’était illégal, je ne l’aurais jamais deviné. Manon et Juliette, ainsi qu’un autre couple de français semblent agréablement surpris aussi !
On reprend la route, direction Si Phan Don (ສີ່ພັນດອນ)signifiant “Les 4 000 Îles” (d’ailleurs, tout le monde, moi compris, prononce les “4 000 zîles ”en faisant une liaison inexistante !). Il s’agit d’un archipel fluvial sur un Mekong de 10km de large, composé en réalité d’une centaine d’îles, dont trois assez grandes pour comporter des villages. On ne remonte pas dans le bus après la frontière mais nous montons à l’arrière d’une jeep, nos sacs entre les jambes, assis inconfortablement les uns en face des autres, dans le soleil et la poussière. Soudain, le conducteur s’arrête, descend, fait le tour du véhicule sans un mot, va dans la seule maison que l’on a croisé depuis des kilomètres, prend une moto, et s’en va, nous laissant là. Petit moment d’incrédulité générale et de rire nerveux ! Finalement, au bout de 5min d’attente très étrange, il revient avec plusieurs bouteilles en plastique rempli d’essence : il était parti faire le plein ! Une fois fait, la jeep redémarre et nous dépose à un petit village au bord du Mékong. Il faut maintenant prendre un bateau pour rejoindre les îles.
On est accueilli au Laos par cet incroyable crépuscule. Le soleil est de cuivre rutilant, transformant le fleuve en or liquide. C’est certainement le coucher de soleil le plus beau et poétique que j’ai vu de ma vie. Même celui sur les ruines d’Angkor ne m’avait pas autant marqué. Ici, c’est sauvage et les très rares constructions humaines sont humbles et n’essaient pas de s’imposer. Angkor Wat est un temple-montagne, imitant la nature. Ici, ce sont des cabanes et des pirogues de bois, un fleuve placide et puissant, une forêt dense et inaccessible, aucun relief mais juste un horizon lointain : la nature dans toute sa gloire.
La traversée faite, je pose donc le pied sur Don Det à la nuit tombée. Il s’agit de la ville typique des backpackers, constituée presque exclusivement de bars tenus par des étrangers, et les autochtones ont tous construit des bungalows dans leur jardin pour accueillir les très nombreux touristes qui viennent ici. J’ai hésité a aller à Don Khon, seconde île d’arrivée possible, réputée pour être plus calme. Mais je n’ai pas envie de calme ! Je ne pousse pas le vice jusqu’à m’installer dans un logement luxueux avec piscine, et j’opte pour aller chez l’habitant dans un coin reculé de l’île. Mais une fois le sac posé, direction les bars où je retrouve les filles que je convaincs de s’inscrire dès le lendemain pour une journée en canoë.
La journée sera épuisante, comme je le dis dans la vidéo. On part à 8h30 pour revenir à 18h30 sur notre île. Mais ce fut magique de faire du canoë sur le Mekong ! Malgré les rapides et les plantes, nous ne sommes pas tombés à l’eau une seule fois ! On nous montre les chutes de Phapeng dont je parle dans la vidéo. Je m’attendais à plus impressionnant, mais elles restent intimidantes tant le débit de l’eau est incroyable ! (Désolé pour la photo de mauvaise qualité, je n’avais pas pris mon appareil photo, seulement mon téléphone et ma GoPro !)
Une chose que vous ne verrez ni en photo, ni en vidéo, ce sont les dauphins d’eau douce ! Trop loin pour être capturé par mes objectifs, on a eut le plaisir de voir ces étranges animaux. Parce que, vraiment, ils ont une tête singulière !!
Je vous mets cette photo trouvée sur asiasafari-laos.com pour que vous vous en rendiez compte :
La journée finie, nouveau bar pour se remettre de ses émotions. Mais j’ai la bougeotte, j’ai déjà envie de partir ! Je resterai encore un jour, mais l’ambiance Club Med de l’île, l’exclusion des locaux et les clichés des backpackers m’ennuient. Les filles, elles adorent, et pensent y rester une semaine. Je leur dis donc au revoir et je prends donc rapidement un billet pour rejoindre Paksé et le plateau des Bolovens, tout excité d’une énergie retrouvée !
Par contre, je vous recommande de faire bien attention à qui vous achetez les billets, car le mien n’était qu’un billet de bus, et j’ai fait parti des trois pigeons qui ont dû repayer pour prendre le bateau et quitter les îles ! Le retard m’a presque fait louper mon bus ! D’ailleurs, le couple de français qui avaient passé la frontière avec moi refuse de payer un supplément, et le bateau part sans eux…
Paksé et le plateau des Bolovens
La ville est assez grande, écrasée par le soleil, et soyons honnête : il n’y a rien à y faire ou presque. Des temples, un Bouddha géant, et c’est presque tout.
Je trouve une place dans une petite auberge de jeunesse où je me renseigne pour louer un scooter et partir à la découverte du plateau. Celui-ci est réputé pour ses cultures de café et de thé (mis en place par la France lors du protectorat), ses cascades et sa populations. Les visites se font traditionnellement en scooter, où l’on part pour 2 ou 3 jours, dormant où l’on peut dans les villages. Mais mon hôte me le déconseille fortement : ce n’est pas une chose à faire seul ! Il y a souvent des attaques sur les routes, où l’on vous vole votre scooter, puis on doit le payer au prix fort au loueur, souvent le commanditaire lui-même du vole ! Je regrette soudain d’être seul, car avec Julien et Florian, on aurait adoré le faire ensemble.
Du coup je me rabats sur un tour organisé, et c’est en mini-van, avec un petit groupe de 6 que je pars découvrir le plateau. Et, surprise ! Je retrouve le couple de français ! Ils me suivent ma parole !
Le plateau est magnifique, on visite plusieurs cultures et cascades. C’est ici que, dans la vidéo, je serais étrangement lâché dans un village. Il y a une pauvreté très marqué et je suis très mal à l’aise. Cette impression est accentuée par la végétation du village, plein de caféiers, qui écrasent complètement les perspectives et créant une frondaison très basse et étouffante (cf. photos de la galerie ci-après). On est loin des accueils chaleureux Cambodgiens… Je ne veux pas faire de misérabilisme, mais je me fais rattraper par la dure réalité pour la première fois depuis le début de ce voyage.
Néanmoins ça reste une visite vraiment agréable malgré le rythme soutenu. Étrange situation quand soudain, on arrive dans un autre village, adossé à une cascade touristique, riche et bigarré. La transition est saisissante, mais permet de voir le grand écart culturel que peu produire un pays. Il serait cependant exagéré de dire que la pauvreté n’est pas présente ici aussi, il suffit d’observer à la dérobée les visages, pour voir qu’entre deux sourires, il y a une certaine lassitude…
Mon seul regret, le plus gros, que je traîne toujours avec moi : ne pas avoir acheté un masque de l’ethnie des Ta Oi. Je suis tombé fan dès que je les ai vu, puis on m’a raconté leur histoire, et j’ai encore plus aimé : avec leurs drôles de tête dû à l’abus de whisky, accrochés à l’extérieur ils éloignent les mauvais esprits, accrochés dedans ils retiennent les bons esprits et les apaisent. Parfait !
J’allais en acheter un petit, 7€, quand on français qui a fait le Laos me dit : “Mais non, ne t’encombre pas maintenant, j’en ai vu plein à Luang Prabang ! Tu pourras les négocier à 5€ en plus.”
Ah ok, parfait ! Ça me fait ça de moins à trimballer jusque là !
Résultat, je n’en ai plus jamais trouvé !! Enfin si, un collection à Luang Prabang en avait un, à 72€. Je ne m’en remettrai jamais !! JAMAIS !!!
C’est aussi sur le plateau que je verrais mes premiers éléphants dans une réserve, en semi-liberté ! Je n’ai pas osé les approcher. Même si les éléphants d’Asie sont plus petits que ceux d’Afrique, ça n’en reste pas moins un animal impressionnant. Il faudra attendre une réserve en Thaïlande pour que j’en touche un… spoiler.
Vientiane la triste
Un bus de nuit m’emmène jusqu’à la capitale. Un trajet lunaire et infernal dont je ne donne qu’un très très bref aperçu dans la vidéo. Car en réalité, ces 10h de bus ont été atroces ! Et je le savais, car on m’avait prévenu. J’ai passé la moitié de la nuit à échanger des notes vocales avec une amie qui avait déjà emprunté ce bus. Je voulais mettre ce dialogue en voix off, mais WhatsApp ne les a pas enregistrées ! Je vous jure, c’était tellement atroce comme trajet que ça en été drôle. Et encore, comme dit dans la vidéo, j’avais la chance d’avoir une super place : à l’étage, dans l’espace de devant. Quand je pense au jeune Anglais qui devait faire dans les 1m90 qui a passé tout le trajet en boule ou les jambes dans le couloir… je n’ose imaginer le souvenir qu’il garde de ce trajet ! J’ai donc eu la chance d’être devant, seul, jusqu’au moment du départ, où mon co-voyageur m’a rejoint, un petit asiatique aux lunettes rondes et au visage affable. Parfait, on ne se gênera pas ! Mais… horreur ! On réalise que nos tickets ne se suivent pas ! La place avant est prévue pour trois !! La panique ! Heureusement, personne ne nous rejoint et on démarre. Mais ce n’était que le début de ce trajet… car ici, le bus s’arrête régulièrement pour faire monter des auto-stoppeur qui payent un petit billet au chauffeur. Si les couchettes sont dans le sens de la marche, pas moi à l’avant. À chaque arrêt, je roule ! En plus de ça, la route est cahoteuse et on frôle l’accident plusieurs fois à cause de vaches ou autres, au travers de la route. Au final, j’aurais dormi 4h sur ce trajet de 10h…
C’est avec les yeux collés que je découvre Vientiane. Concernant la capitale, je ne vais pas m’étaler, car il n’y a franchement pas grand chose à faire. En une journée, j’avais vu 3 des 5 points d’intérêts recommandés par le Routard. Les rues sont désertes, c’est vraiment étrange ! Toutes les capitales du monde que j’ai fait jusque-là étaient fourmillantes, mais ici, la ville semble morte, écrasé par un soleil implacable. À trois rues de l’hyper centre, je tombe même sur un quartier aux rues encore en terre. J’avais prévu de rester 3 ou 4 jours ici… je prendrais mon billet de départ pour le lendemain, quittant la capitale après une seule nuit et un jour et demi sur place…
À la nuit tombée, avec l’arrivé de la fraîcheur, la ville s’anime soudain un peu…
Vang Vieng la désolée : en route vers le nord
Je file donc à Vang Vieng. La vidéo parle d’elle-même : la ville n’est plus que l’ombre d’elle-même. J’arrive donc en pleine saison sèche, et le paysage est d’une infinie tristesse. Il n’est pas difficile, cependant, de deviner la beauté qui doit sublimer ces paysages lorsque tout est vert.
La région est surnommée la “baie d’Halong (Terrestre) du Laos” en raison de ses montagnes en pain-de-sucre, de ses rizières et de la majesté des lieux. À parcourir à vélo ou en scooter, la région vaut le détour… à la bonne période. Lorsque j’ai gravi le mont Pha Ngeun, réputé meilleur point de vue de la région, quelle n’a pas été ma déception. La montée est ardue et j’ai mis plus d’une heure à atteindre le sommet, à 250m de haut. Et une fois en haut, la récompense n’est pas au rendez-vous : il n’est que 11h, mais déjà une épaisse brume de chaleur laiteuse couvre le paysage. On frôle les 40°C en ce moment, alors forcément…
La ville était incroyablement festive avant. Réputée dans le monde entier comme étant La ville de la fête du Laos. Des treks, des lagons, des rivières, de l’alcool. Beaucoup d’alcool. Avec la girafe de bière à 3€, la pinte à 1€, etc. Comme dit dans la vidéo, le “tubbing” était la norme avant. Installé dans une chambre à air en guise de bouée, on descend les rivières jusqu’à une corde. On rejoint la rive, on picole, on récupère un bracelet, et on reprend la descente de la rivière. Le problème : beaucoup de morts. Les autorités ont donc interdit la pratique. Résultat : la ville ressemble à une ville fantôme composée en majorité de bars européanisés, vestiges de sa gloire passée. Maintenant, les rues sont vides et les gens n’y restent désormais qu’une nuit ou deux sur la route vers Luang Prabang… quand ils s’arrêtent. Il n’est pas grand chose à faire malgré la beauté des paysages. La vue depuis le réfectoire de mon auberge par exemple, est à couper le souffle. Mais même lorsque je tente de m’évader en allant dans un village voisin, on se retrouve dans une campagne classique et sans charme, avec aucune infrastructure. Venant de voir les paysages incroyables du Vietnam et du Cambodge, je reste imperméable à la douce quiétude des lieux. J’ai fait une pause bien venue, prend un gros bol d’air, profite du lieu pour me reposer et me ressourcer, avant de partir plus au nord vers Luang Prabang, comme tout le monde.
Luang Prabang la coquette
Cet article est déjà bien trop long et j’ai beaucoup à dire sur la suite du voyage alors je ne vais pas m’étendre sur Luang Prabang, ville la plus connue du pays. Classée au patrimoine mondiale de l’UNESCO en 1995, c’est une merveille de quiétude et de douceur de vivre. Tout y était en fleurs lorsque j’y étais, les temples étaient magnifiques, les gens accueillants. Je m’y suis posé quelques jours dans une pension de famille. Très sympa, j’ai dû jouer les traducteurs entre mes hôtes et des touristes chinois, exactement comme ça m’était arrivé en Bolivie.
Et pour ceux qui m’ont posé la question suite à ma vidéo, oui, j’ai réussi à voir le coucher de soleil depuis le mont au centre de Luang Prabang :
Luang Prabang est connue notamment pour ses processions de moines. Car, si elles ont lieu dans toutes les villes Bouddhistes, ici, la densité de temples est telle qu’ils envahissent les rues en colonnes silencieuses (mais j’en verrais dans d’autres villes). Il s’agit d’une vieille tradition religieuse que cet aumône matinale, régit par de nombreuses règles : on ne doit pas se trouver au dessus du moine (on est donc assis ou accroupi), on ne doit pas parler, le riz gluant frais est recommandé comme offrande, il faut être vêtu (épaules et jambes couvertes), il ne faut pas avoir de contact physique (voir visuel) avec les moines, ne pas se mettre sur leur chemin, ne surtout pas utiliser de flash et rester à distance si vous faites des photos. Règles très peut respectées, notamment par les touristes chinois, provoquant mon léger coup de gueule de la vidéo…
Les villages perdus du nord du Laos : le coup de cœur
Je n’étais pas sûr de pouvoir aller plus au nord, réputé sauvage. Mais finalement, je décide de tenter l’aventure même si je suis seul. La route est défoncée, et je décolle littéralement de mon fauteuil à de nombreuses reprises, me cognant le crâne. Néanmoins, grand bien m’en a fait, car sur le chemin, je rencontre Jacques et Guillaume, des amis en voyage, avec qui je resterai durant tout mon séjour dans le nord.
Le nord du Laos est vraiment à part. Les routes sont défoncées, puis elles n’existent plus ! Comme dit dans la vidéo, pour atteindre les derniers villages, ce sont des heures de marche après un village accessible uniquement par bateau. Et je tombe réellement sous le charme du pays ici. Presque pas de touristes, des villages qui ne sont pas tournés vers l’accueil tous azimuts des touristes. Ici, on est dans des petits villages sans prétention, on est hébergé pour 1€ la nuit, il n’y a pas d’éclairage public, on se lève et se couche avec le soleil. Les locaux sont incroyablement accueillants même s’ils gardent la réserve propre aux peuples d’Asie.
On erre à travers les chemins de campagne, on passe par des grottes et des villages. D’ailleurs, petites vidéos bonus que j’ai oublié lors du montage de ma vidéo :
Quoi qu’il en soit, ce fut un réel coup de cœur. Tout le village se regroupe autour d’un feu à la tombée de la nuit, seul activité possible. C’est un instant incroyable d’être accueilli au sein des villages. On se lave avec eux dans la rivière, on mange des plats locaux (mon dieu, la “soupe de curry, patate-douce et citrouille avec son riz gluant, probablement le meilleur repas que j’ai fait durant mes trois mois en Asie !). On reste un peu en marge malheureusement, car aucun d’eux ne parle anglais, on se débrouille en mime. C’est vraiment dommage, parce que j’aurais adoré retrouvé la complicité que j’avais trouvé à dormir à la belle étoile en Jordanie avec les guides bédouins. Mes meilleurs souvenirs, tout voyages confondus !
Mais l’heure de poursuivre mon voyage arrive, et le dernier matin, levé avec le soleil, c’est un paysage dilué dans les nuages qui nous surprend. Deux heures de marche pour retourner au bateau et finalement retourner à Luang Prabang…
Départ pour la Thaïlande
De retour à Luang Prabang, je passerais une journée de plus avec les garçons avant de les laisser partir vers le sud du pays. Pour moi, il est l’heure de… bah de me trouver un souvenir pardi !!! Je ne me suis toujours pas remis du drame des masques. Par défaut, j’achète cette figurine dont la laideur m’amuse. Il s’agit de Pou et Nya Nyeu, des époux, ancêtres légendaires des Laotiens. Ils existent aussi en masque et en déguisement, porté durant les célébrations. La légende veut que les dieux les aient envoyés au Laos, pour défricher la terre, couper les racines (dont ils se firent des habits). Une fois leur travail terminé, ils seraient tombés amoureux de la région et auraient demandé aux dieux s’ils pouvaient s’y installer. Ainsi naquis le Laos !
Quoi qu’il en soit, il est temps de filer. Un bus de nuit va me mener à Chiang Maï, une ville réputée du nord de la Thaïlande…
3 Comments
Lana Sun
Nice article ! Thank you..
Jean-Côme
You’re welcome! 😀
Venus Darrin Jamin
Seu blog é um sucesso, muito completo. Ahhh quando a paixão está lá, tudo é 🙂